Shena Eloa
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| Sujet: Shena Eloa Mar 3 Nov - 1:09 | |
| Nicole Kidman by Freya et Tite70
| | Shena Eloa
Shena Eloa est née à Londres en 1872, elle est alors la fille du plus grand assassin de tout l'Angleterre. Elle sera transformée à 20 ans par un vampire - Richard - qui l'aura charmé. Elle vivra avec lui durant une décennie, avant de le quitter. Un siècle après, il cherche encore à la retrouver pour la reconquérir. Elle a le don de pouvoir altérer la mémoire des gens, et surtout d'effacer leurs souvenirs.
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Histoire:Je m’appelle Shena Eloa, je suis née en 1872, qu’importe la date exacte de mon anniversaire, il y a longtemps que je ne le fête plus, c’est déjà un miracle que je me souvienne de mon année de naissance.
Mon père s’appelait Joshua Eloa, il me suffisait de dire mon nom de famille pour faire trembler toute la grande famille du crime à cette époque, une bande de rigolo ! Il faut dire que j’étais la fille du plus grand assassin d’Angleterre, de savoir ça refroidit les ardeurs de n’importe quel homme, aussi attiré soit-il. Mon père s’était mit en tête de faire de moi sa digne descendante, comprendre par là un assassin de choix. Depuis toute petite, il me faisait subir un entrainement destiné à me rendre plus discrète, plus rapide, plus agile. Mais tuer n’était pas ma vocation, je le savais, et j’avais beau essayé le lui faire comprendre, rien n’y faisait.
Ma mère, de son côté, plaçait en moi des espoirs bien différents. Notre famille, d’apparence si charmante, avait très bonne réputation dans le quartier riche où nous habitions. Et même si nous n’étions pas riches, elle avait grand espoir de me marier avec un noble, il faut dire que j’ai toujours été plutôt jolie. La modestie m’empêche de dire que, déjà humaine, j’étais une des plus jolies filles de Londres, mais sachez que c’était le cas ! Du coup, chaque jour, une fois mon entrainement finit ma mère m’habillait d’horribles robes pleines de dentelles qui me faisaient ressembler à une immonde guimauve, et me faisait faire le tour du voisinage avec elle. Dieu que je détestais ça! Autant vous dire, que quand j’ai que j’ai eu treize ans, et ai été assez grande pour me rebiffer, je me suis empresser de faire cesser cette torture.
Ce que j’aimais par-dessus tout, c’était sortir dans les « mauvais » quartiers de Londres, là où s’agglutinait toute la misère de la ville, et retrouver ma bande. J’étais la seule fille de la bande, et j’avais eu du mal à m’intégrer, et même après des années, les garçons avaient du mal à me considérer comme un ami comme un autre. Je suppose que les hormones et la puberté n’aidaient pas particulièrement. Il n’empêche, que c’était là, avec eux, que je me sentais vraiment moi-même. Un jour - je ne sais plus comment c’est venu, mon enfance remonte à si longtemps, les souvenirs de mon humanité sont flou, et j’ai déjà de la chance de me rappeler d’autant de détails – un jour donc, j’ai découvert ce que j’aimais vraiment. Je devais avoir quinze ans, quand j’ai prit conscience de quel serai mon avenir. Mon enfance avait été trop bizarre pour que je devienne une honnête femme, et je me refusais de me faire entretenir par un homme, je voulais être indépendante! J’avais trouvé ma voix, je savais ce que j’aimais faire, c’était décidé, je volerai les gens sous leur nez, de préférence les hommes.
De quinze ans à dix-sept ans, j’ai fait comme si de rien n’était, continuant la formation de mon père, m’appliquant particulièrement quant aux exercices d’agilité qui servaient à merveille ce que je voulais faire plus tard. Mon père n’a jamais été aussi fier de moi que pendant cette période, où sachant ce que je voulais faire mais ne lui ayant pas encore révélé, je suivais avec soin ses exercices. Le soir, je fuyais dans les bars me faire payer un verre par des hommes qui, ne me connaissant que depuis quelques minutes, étaient déjà fou d’amour pour moi, et je leur dérobais sous leur nez certains de leurs effets. Très peu cependant pour qu’on songe à me soupçonner.
A dix-huit ans, après une violente dispute avec mon père – à qui je venais de révéler ce que je comptais faire dans la vie – je quittais la maison. Je devins experte dans l’art de la transformation. Un jour je gardais ma chevelure rouge feu mais avec un nez comme cassé avec des yeux d’un marron tout ce qu’il y avait de plus banale ; le lendemain j’étais brune, aux yeux verts et au nez parfaitement dessiné. Cependant, chacune des femmes que j’étais avaient un train en commun, un tatouage de rose noir dessiné quelque part sur leur corps. Lorsque la réputation de la Rose Noire n’était plus à faire, et qu’avoir mes armoiries sur moi aurai desservie ma cause, je me contentais de signer mes crimes d’une carte ornée d’une rose noire. Mes techniques allaient du simple vidage de poche, aux vols d’objets précieux dans les maisons des benêts qui s’étaient laissé berner. Toutefois, je ne couchais jamais avec ceux que j’arnaquais, je me débrouillais toujours pour ne pas en arriver là. J’étais une voleuse, pas une catin!
Nous arrivons maintenant à ce qui est, surement, le plus important de mon histoire. Ce qui fait de moi celle que je suis aujourd’hui ! J’avais vingt ans depuis peu, quand je me suis retrouvée dans ce pub chic de Londres. Je venais de passer une année à voyager dans toute l’Angleterre, et j’avais décidée de me prendre un peu de vacances. J’avais accumulé, de toute façon, de quoi vivre comme une reine pendant une bonne décennie. Je venais à peine de m’asseoir à une table, et pour une fois était vraiment moi-même, quand le plus bel homme que je n’avais jamais rencontré m’a demandé si il pouvait se joindre à moi. J’avais beau être totalement subjuguée par sa beauté, je me contentais d’hausser les épaules avec beaucoup de nonchalance. Il n’était pas dit qu’un homme me ferait céder à son charme aussi facilement. Il s’appelait – et s’appelle toujours, d’ailleurs – Richard, qu’importe son nom de famille, il n’a que très peu d’importance pour la compréhension de l’histoire. La peau de Richard était encore plus blanche que la mienne, et pourtant au lieu de contraster avec sa chevelure noire de jais s’accordait parfaitement avec. Il portait des lentilles ce jour là, et avait des yeux marrons, j’aurai pu dire d’un marron banale, mais rien chez lui ne paraissait banal. Nous avons beaucoup discuté ce soir là, de tout, de rien. En parfait gentleman il m’avait offert toutes mes consommation, se contentant de faire tourner son verre de vin rouge dans son verre, sans jamais le boire. Il m’avait proposé de venir chez lui le soir même, mais j’avais refusé, lui donnant rendez vous dans le même bar le lendemain. Le lendemain soir, j’étais définitivement conquise, il avait des manières exquises et parlait à merveille, il ne m’invita pas à venir chez lui, mais proposa de me raccompagner à mon hôtel, ce que j’acceptai. Ce fut ce soir là, que ma vie d’humaine s’acheva par une simple morsure dans le cou, et qu’après de longues journées de souffrance, une nouvelle vie commença.
Au début, je voyageais avec lui, c’était bien plus amusant, et il y avait tant de choses à apprendre. Nous avons voyagez comme ça pendant une dizaine d’années, jusqu’à ce je me lasse de sa compagnie, et lui fausser compagnie quand il ne s’y attendait pas. Il semblerait – je tiens cette information par des amis que nous avons en commun – qu’il me cherche encore d’ailleurs, et pourtant ça fait maintenant plus d’un siècle que nous somme séparés. Il y a des hommes qui ne comprendront jamais qu’ils n’ont plus aucune chance, je crois que Richard fait partit de ceux là !
Je ne lui en veux pas de m’avoir transformée, j’aime assez ce que je suis devenu, à part ces prunelles magenta, que je cache par des lentilles vertes. Être vampire à de nombreux avantages, premièrement je suis encore plus séduisantes qu’avant et il est encore plus facile de séduire les hommes pour les dépouiller, ou pour en faire mon casse-croute. Deuxièmement, moi qui avait une intuition plutôt développé pour savoir où telle personne rangeait son portefeuille et autres objets importants à piquer, n’ai maintenant plus qu’à me servir de mon flair! Et troisièmement, il semblerait que j’ai un don. Je peux faire oublier certains souvenirs aux personnes, ça marche beaucoup plus facilement avec les humains. Ainsi, je peux me nourrir sur eux sans le tuer, aspirer le venin, et leur faire oublier ce qui vient de se passer. Du coup, je mange la nourriture que j’aime, ne révèle pas notre secret, et mes casse-croûtes repartent généralement vivants – oui, il arrive que j’ai quelques ratés, nul n’est parfait !
J’ai beaucoup voyagé en une décennie, mais je suis toujours rester en Europe, et me suis toujours tenu à l’écart de Volterra. Des vampires puissant qui font la loi, très peu pour moi. Je respecte les règles parce que de toute façon elles sont intelligentes, mais je n’ai aucune envie de m’approcher d’eux. Surement parce que me connaissant je vais essayer d’en séduire un, ou alors parce que je pourrai en voler un, et mon petit doigt me dit que dans un cas comme dans l’autre, ce ne serait pas vraiment très intelligent.
Toujours est-il que j’ai fait le tour de l’Europe, et que je décide de m’attaquer au « Nouveau Continent ». J’ai donc jeté mon dévolu sur la péninsule d’Olympic où, dit-on, il passe son temps à pleuvoir. Etats-Unis, me voici !
Description physique: Shena à toujours été une très jolie jeune femme. Déjà lorsqu’elle était humaine, elle faisait très facilement tourner les têtes. Sa chevelure est d’un rouge flamboyant tellement vif qu’on pourrait croire qu’il n’est pas naturel, et pourtant… Sa peau est quasiment aussi pâle que lorsqu’elle était encore vivante, et parait naturelle avec sa couleur de cheveux. Elle porte toujours des lentilles de couleurs vertes, vestiges de son ancienne vie. Si elle n’est pas immense, du haut de son mètre soixante quinze, ses jambes paraissent pourtant interminables, de plus elle porte souvent des talons hauts accentuant encore le fait qu’elle soit tout en jambes. Elle à de très jolies formes, sans que celles-ci ne soient très généreuses, elle n’en a pas besoin. Shena sait quelle tenue mettre pour être particulièrement en valeur sans trop en montrer.
Caractère: Elle est jolie, et le sait. Sa beauté est un atout tant pour les relations avec les humains, qu'avec les vampires, du coup elle en joue très souvent, même si elle se cache derrière une fausse modestie. Au premier abord, elle pourrait passer pour une femme fragile, tant elle a l’air d’une poupée en porcelaine. Elle a toujours un air très innocent et naïf, qui réveille en général chez la plus part des gens leur instinct protecteur. Cependant, elle a une bonne expérience du combat depuis qu’elle est toute jeune, et ce grâce à sa formation faite par son père, et également au fait qu’elle ait toujours fait partie d’une bande de garçons et ai du se faire respecter. Elle est manipulatrice, et a pour habitude de toujours parvenir à ses fins. Elle n’a quasiment jamais – voir jamais – connu l’échec. Elle est également rusée et très instinctive. Shena apprécie beaucoup plus la compagnie des hommes à celle des femmes, qu’elle juge futiles, et ennuyeuse. Cependant, elle sait se faire apprécier par les deux sexes.
Pouvoir: Shena a le don de pouvoir faire oublier quelques souvenirs aux gens. Toutefois, ce pouvoir ne marche que sur des souvenirs récents, et fonctionne plus facilement sur les humains que sur les vampires. N'ayant encore jamais rencontré de loups garous elle n'a pas testé son pouvoir sur eux. Elle s’en sert surtout dans le but de faire oublier aux humains qu’ils viennent d’être mordus par un vampire et que ceux-ci existent. Ou bien pour que les personnes envoyées par Richard, dans le but de la retrouvée, oublie l’avoir croisé.
Dernière édition par Shena Eloa le Mar 15 Déc - 12:36, édité 14 fois |
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